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10 choses à savoir (faire) pour être freelance

10 choses à savoir (faire) si vous voulez être freelance

1.
Un seul service, un seul client = NON !

Ça peut paraitre une évidence mais cela ne fait pas de mal de le répéter : en tant que travailleur indépendant, vendre un seul service à un seul client est à proscrire absolument. Et oui, je m’adresse particulièrement aux freelances qui se disent consultants, bossent 40 heures par semaine chez un unique client et pensent qu’ils ont touché la timbale parce qu’ils gagnent plus qu’un employé dans les mêmes conditions sans se préoccuper de marketing, de vente, de négociations tarifaires, etc. Sauf que les conditions ne sont pas les mêmes, et je pense que les difficultés économiques dues au Corona et les vagues de licenciement attenantes ont rendu ça très clair : un consultant indépendant n’a aucune protection et sera toujours en tête de liste quand il s’agit de rogner sur les effectifs pour diminuer les coûts.

Gardez toujours en tête que vous êtes travailleur(se) indépendant(e) et devez raisonner en termes de clients, pas d’emploi. N’importe quelle personne à son compte se doit de diversifier sa clientèle, voire les services proposés (et top du top : proposer plusieurs services/produits dans des industries radicalement différentes et avoir une clientèle variée répartie partout dans le monde). C’est la condition sine qua non pour garantir une sécurité des revenus.

Au grand minimum, aucun client ne doit générer plus de 50% de votre chiffre d’affaire. Et plus chaque client génère une portion minime, plus votre revenu est sécurisé, bien au-delà du revenu d’un employé traditionnel d’ailleurs : non seulement parce que l’on n’a plus tous ses œufs dans le même panier, mais aussi parce qu’on a la flexibilité de faire ce qu’on veut pour garantir notre revenu, au lieu de dépendre du bon vouloir des dirigeants.

Bien entendu, il y a toujours des clients plus importants que d’autres, et en fonction des opportunités qui se présentent ce déséquilibre peut s’accentuer (notamment au début où il s’agit d’accepter la plupart des projets qui se présentent, même s’ils ne proviennent que d’un nombre limité de sources). Mon conseil est simplement de toujours garder un œil sur la part du chiffre d’affaire que représente chaque client, et de mettre en place un plan d’action lorsque certains prennent trop d’importance. Un plan d’action basé bien entendu essentiellement sur accroitre les revenus issus des autres clients/trouver d’autres clients plutôt que diminuer le travail reçu de ces gros clients.

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