Conseils,  Livre / Ecriture

10 conseils pour écrire un roman

10 conseils pour vous aider à écrire un roman

1.
Écrivez l’histoire qui vous tient à cœur plutôt que l’histoire que « veulent les lecteurs »

Ce premier conseil va très certainement prêter à débat et il sera intéressant de voir l’avis et les arguments d’autres auteurs, mais voici les miens.

La règle de base lorsque l’on cherche à vendre quelque chose est d’étudier le besoin du client : que veut-il ? Qu’aime-t-il ? Et il « suffit » ensuite de le fournir.

Dans le domaine de la littérature, on analyse ce qui marche (style de roman, niveau de langue, structure de l’histoire, caractère des personnages principaux…), on change le contexte et le tour est joué ! (Enfin plus ou moins : cette recette ne garantit jamais à 100% un succès commercial, mais elle a fait ses preuves.)

Le coût de cette méthode ? A l’échelle individuelle, il existe un potentiel manque d’intérêt de l’écrivain (et souhaite-t-on vraiment passer des heures de sa vie sur quelque chose qui ne nous passionne pas ?), et à l’échelle globale on assiste à une standardisation de toute l’industrie : les histoires sont cousues de fils blancs, les personnages archétypaux, et chaque création manque de personnalité.

Bref, le résultat de cette approche ne laissera que rarement un souvenir impérissable au lecteur, en plus d’inonder le marché et donc de rendre difficile la découverte d’œuvres vraiment originales. Ce commentaire est d’ailleurs valable pour tous les domaines créatifs : cinéma, jeux-vidéo, anime Japonais, musique… Mais comment peut-il en être autrement si l’on crée quelque chose en fonction des besoins du client et de ce qui est attendu ?

L’alternative ? Créer ce que l’on souhaite créer (et revenir à l’aspect artistique de la chose). On prend alors un risque car le succès commercial est souvent moins certain, notamment parce que le public intéressé est probablement de niche. Et puis en termes de communication, les créations standardisées ont aussi les plus gros budgets (touchent le plus de gens = plus gros revenus = gros budgets = limiter la prise de risque donc standardisation) et peuvent cacher le reste.

En contrepartie on se lance dans quelque chose qui nous « prend aux tripes », ce qui va aider à conserver la motivation tout au long du processus, en plus de fournir une expérience dont on tirera des enseignements. En outre, on propose une œuvre qui marquera durablement le public visé (même s’il est limité) de par sa personnalité, et même potentiellement toute l’industrie et le paysage culturel si l’on a la chance d’atteindre un succès commercial (Harry Potter, Le Seigneur des Anneaux…).

Inutile de préciser que les « Chroniques de Galadria » représentent l’histoire que je souhaitais raconter, sans aucune attention portée aux attentes du marché.

Donc pour votre propre bien-être (surtout pour un premier roman) et pour le bien-être du milieu artistique en général, écrivez l’histoire qui vous tient à cœur, indépendamment du marché (et essayez de votre mieux de la vendre après coup) !

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